dimanche 31 mai 2009

Denis Lévesque et des Krishnas (ceci n'est pas un trip d'acide)

Hier, j'ai vu des Hare Krishna chanter et danser (bon, ils font tout le temps ça) et Denis Lévesque le même jour.

Vous pensez que c'est un signe? Genre des planètes qui s'alignent ou des conneries du genre?

Tsé, les Beatles avaient repris le fameux mantra des Krishnas dans leur chanson My Sweet Lord (à partir de 2 min 55).

Pis Denis Lévesque a interviewé (bon, le mot est grand) Paul McCartney, un ex-Beatle.

Fuck.


Ou bien je devrais me partir une secte, ou bien je devrais aller faire un voyage spirituel en Inde (déjà vu, quétaine et overrated), ou bien je devrais aller faire un tour en Angleterre.

Qu'est-ce que je devrais choisir? Hum hum.

samedi 30 mai 2009

Toujours tranquille - mais j'ai couru vers Kent dans la pluie

Bon, un billet qui devrait avoir été écrit il y a un bon bout pour dire aux quelques personnes qui me lisent de temps en temps que je risque de continuer à me faire tranquille, voire absente niveau blogosphère(sauf en commentant vos blogues de temps en temps). Bref, j'écrirai peut-être, mais peut-être pas, du moins pour les temps qui viennent.

Je n'ai pas trop le temps pour bloguer ces temps-ci, ni la tête à ça... D'ici quelques temps, les circonstances feront en sorte que j'aurai - je le crois et je l'espère - la tête plus légère.

Je pourrai alors recommencer à bloguer de manière un peu plus régulière, comme je le faisais environ... Pas un rythme phénoménal, mais mon rythme habituel d'un billet par semaine environ.

Sinon, je dois dire que j'ai bien aimé le temps gris et pluvieux de ces derniers jours. Bon, ça fait un mois de mai poche, mais en même temps, c'est le printemps... Je suis une bibitte bizarre qui trouve souvent la pluie et le temps gris plus réconfortants que le gros soleil qui apporte chaleur et humidité accablantes...

Bon, là j'ai vraiment l'air ou bien dépressive (nenon, je ne le suis pas) ou bien de la fille qui n'a aucun sujet en tête (tsé quand tu parles de météo lol).

Ah, pis finalement... Vous savez le jeudi 28 mai, quand c'était la panique et la cohue à Montréal? À cause d'un bizarre qui a décidé de faire peur avec des menaces de bombe alors qu'en fait, sa valise était pleine de roches (bon, heureusement que c'était pas une bombe pour vrai, mais vive la perte de temps et les emmerdes pour tout le monde!).

Ben moi, j'avais un concert de l'OSM ce soir-là. Le dernier concert donné par l'OSM pour sa 75e saison.

Pis qu'est-ce que la déesse de l'organisation et de la prévoyance (*tousse*) n'a pas fait avant de quitter pour se taper les transports en commun? Regarder la TV. Écouter la radio. Voir le site de la STM (j'ai juste actualisé la page pour ma ligne de bus, misère...).

Donc résultat, j'ai pesté intérieurement dans une navette spéciale de la STM, puis j'ai couru dans la pluie pour arriver à la Place des Arts à 19h55. Le concert était à 20h. Ouf.

Dire que j'étais sensée avoir un lift pis que celui-ci m'a lâché... Gnarf.

Bon, c'est pas si grave, mais tout de même... On se rend compte de l'importance vitale du métro pour Montréal, de comment ça allège les rues en termes d'autos... C'est fou!

Automobilistes, dites merci aux gens qui endurent la chaleur, les microbes, la malpropreté, les comportements bizarres/agressifs, la proximité physique, etc. Ce sont les sauveurs de Montréal! Ou presque... Donnons-leur des médailles de bons citoyens (ok, au nombre qu'ils sont, ça risque de coûter cher, mais ce ne sont que de futiles détails, vraiment là pfff).

Ah pis, j'allais oublier, ces gens endurent même le risque d'un attentat terroriste... Tout le monde prend ça à la légère, gnagnagnan on ne peut pas arrêter de vivre quand même, gnagnagnan ça arrive très rarement (oui, mais il y a eu Londres). OUAN, pis? T'as quand même plus de chance de vivre un attentat terroriste dans les transports en commun que dans ton auto sur la 20... Je sais, sur la route, il y a les accidents, les tragédies (viaduc de la Concorde, malheureusement).

Mais en terme de victimes, il me semble que faire exploser une bombe dans un métro bondé à l'heure de pointe, c'est quand même pas rien? C'est juste pour dire qu'il me semble que pour un terroriste, s'il veut que son truc marche (c'est morbide, mais c'est ça), les transports en commun, c'est l'idéal. Plein de gens pris dans des wagons de métro exigus dont ils ne peuvent s'extirper qu'à des arrêts précis, une absence presque total de contrôle des usagers... Facile de se glisser dans cette foule... Oufff, j'ai dérivé du sujet, mais en tous cas.


Bon, ben finalement j'ai réussi à écrire quelque chose. De trop long, comme j'ai trop souvent tendance à le faire. Donc quelque chose de peu attrayant pour l'oeil blogosphérien. Enfin bref. Reste à savoir si mes lecteurs de Saint-Léonard, de Neufchâtel (c'est où?), d'Outremont (ouais, je suis chic, moi) et de Mont-Royal me liront tout de même... Histoire à suivre!

dimanche 10 mai 2009

Ces oeuvres grises qui rendent mélancolique


J'ai de ces chansons - ou même de ces films - que j'écoute rarement. Et pourtant je les aime. Mais c'est comme pour me protéger.

Ils n'ont pas ce souffle de vie, cette énergie positive qui me fait sourire ou danser (Mozart en est un bon exemple). Ils n'ont pas non plus cette beauté tragique, intense, forte qui me met sur le cul (voir la Messe en si mineur de Bach, par exemple).

Non, ce sont simplement des oeuvres entre les deux, douces-amères, grises, mélancoliques. Et je n'aime pas être mélancolique, c'est un état dans lequel je glisse parfois un peu trop facilement, que mon coeur semble connaître même s'il n'a pas assez vécu pour le ressentir vraiment, autrement que par le truchement d'oeuvres.

La mélancolie, pour moi, c'est comme un espèce de demi-sommeil; je perds pied avec la réalité, mais pas complètement. Assez pour rêver un peu, mais pas assez pour ne plus ressentir les lourdeurs que traînent parfois les banalités de l'existence, le quotidien, le côté empesé et lourd qu'entraîne nécessairement la vie terrestre...

Alors, c'est pour ça qu'hier soir, j'ai écouté un peu la trame sonore du Marie Antoinette de Sofia Coppola. Mais ce n'est pas demain que je vais recommencer. Parce que des fois, écouter What Ever Happened (The Strokes) ou Ceremony (New Order) (ou ici pour voir la très belle séquence du film que cette pièce accompagne), c'est beau, mais c'est déprimant lol.

Ok, en me relisant, je semble dépressive, mais je vais bien! C'est juste que je me suis mise dans l'état d'esprit requis pour bien décrire ce type d'état d'âme bien particulier. En gros, Marie Antoinette (de Sofia Coppola), c'est un film que j'aime bien, mais qui me fait un peu le même effet que sa trame sonore : avec modération, sinon c'est la déprime.

J'imagine que je ne dois pas être la seule qui a des chansons ou des films aimés, mais généralement évités puisque ceux-ci donnent le vague à l'âme. Et vous, c'est quoi?